En déménageant, l’entreprise demande à ses collaborateurs un changement qu’ils n’ont pas choisi, dans un calendrier imposé. Ce changement va impacter leur quotidien au travail, mais peut également modifier leur organisation logistique notamment au niveau des transports, voire leur vie personnelle si le déménagement est plus lointain.

C’est un véritable processus de deuil de son « territoire professionnel » par lequel va devoir chaque collaborateur : déni, colère, marchandage, dépression, acceptation.

Il est dans l'intérêt de tous de diminuer au maximum ce temps entre l'annonce et l'acceptation.

L’entreprise peut y contribuer par des actions de communication : 

• sur les bénéfices en termes de cadre de travail de la future installation (ce que nous retrouvons dans certains articles),
• mais aussi sur toutes les informations qui permettent de réduire les zones  d’incertitude (calendrier précis, plans des parties communes, des bureaux et postes de chacun...). Car l’incertitude qui dure est souvent difficile à vivre (cf. l’article « Notre cerveau n’aime pas le changement » par Sarah Guillanneuf, psychologue clinicienne).

Parce que l’adhésion à un tel projet est au final très personnelle, l’entreprise a également tout intérêt à proposer des accompagnements individuels aux collaborateurs qui pourraient en avoir besoin :

• sur des sujets matériels et logistiques,
• mais aussi sur leurs questions plus personnelles (peur du changement, déception, gestion des impacts familiaux,...) qui sont autant de freins au changement. Cf. les Packs Ma Vie en Mieux que nous avons mis en place dans le cadre du déménagement de Thales Avionics (article des Echos « Mobilité géographique : Thales scrute les freins personnels »).